La situation appelée syndrome des ovaires polykystiques et qui est défini couramment comme étant la présence de nombreux kystes dans les ovaires, est visible dans 25-45% des jeunes femmes et des femmes qui souhaitent avoir des enfants. Alors que la cause de cette définition est l’observation typique d’échographie chez les patientes; de nombreuses follicules sont côte à côte entourant l’ovaire comme un collier. De plus, l’absence de règles régulières est très fréquente. Il est question d’avoir des règles avec des intervalles longs, ou même une absence de règles chez certaines patientes. La pilosité excessive et l’augmentation du poids font aussi fréquemment parties des observations liées à ce phénomène. C’est l’un des problèmes que rencontrent le plus fréquemment les femmes qui s’adressent à un centre d’infertilité pour avoir un enfant, parce qu’il n’y a pas de développement d’ovules régulier dans les ovaires de ces femmes. La prise de poids excessive et l’augmentation de la pilosité affectent la situation de façon encore plus négative. C’est pourquoi, le premier conseil que nous donnons à nos patientes est de perdre du poids. Chez les patientes qui arrivent à perdre du poids et dont l’index taille/poids descend en-dessous de 28kg/m², le taux de réponse positive au traitement augmente, et il est même possible de voir des grossesses sans traitement. Il est question d’augmentation de la résistance à l’insuline chez ces patientes, l’utilisation de la metformine qui est l’un des médicaments qui augmentent la perception de l’insuline, augmente la réussite. Avec la prescription et l’application appropriée de médicaments permettant le développement des ovules chez les femmes qui souhaitent avoir un enfant (clomifène, citrate, recFSH), il est possible d’obtenir un taux élevé de grossesses. Dans les cas où les essais ne sont pas réussis, il est aussi possible d’essayer le traitement de FIV.